Les stratégies d’acquisitions
La croissance externe se caractérise par un regroupement intégral ou partiel de plusieurs organisations et permet de faire évoluer l'entreprise (pénétration de nouveaux marchés, accès à de nouvelles technologies, développement de nouvelles ressources et compétences). Elles repose sur des stratégies de fusions et d'acquisitions.
Modes d'acquisition
- L’acquisition simple :
- Rachat de l’entreprise cible ou de son capital (OPE ou OPA) par une autre entreprise de façon amicale ou agressive.
- L’une et l’autre peuvent conserver leur identité ou fusionner.
- La fusion
- Réunion des passifs et actifs des entreprises concernées. Les entités juridiques disparaissent au profit d’une nouvelle ou de celle qui acquiert avec quelques changements statutaires.
- Cela peut entraîner des modifications de nom.
- La fusion scission
- L’entreprise cible est achetée puis démantelée. Le repreneur ne conserve que la partie qui l’intéresse et revend ou dissout le reste.
- La cible perd généralement son identité et cesse d’exister.
- L'apport d'actifs
- La cible amène ses actifs (savoir-faire, outils de production, immobilier…) l’ensemble étant valorisé sous forme de parts du capital de la nouvelle entité.
- Cela peut entraîner des modifications de nom.
Quelques exemples de fusions :
- Vodafone/Mannesmann (télécoms) : 203 milliards de dollars en 1999/2000.
- AOL/Time Warner (médias) : 182 milliards en 2000/2001.
- BHP Billiton/Rio Tinto (mines) : 147 milliards en 2008 : Echec !
- AT&T/BellSouth (télécoms) : 89 milliards en 2006.
- Pfizer/Warner-Lambert (pharmacie) : 89 milliards en 1999/2000.
- Exxon/Mobil (pétrole) : 85 milliards en 1998/1999.
- Glaxo Wellcome/SmithKline Beecham (pharmacie) : 79 milliards en 2000.
- Travelers/Citicorp (finance) : 73 milliards en 1998.
Les limites des acquisitions
- Les entreprises acquises peuvent perdre leur expertise car elles ont du mal à se retrouver dans l’organisation et la culture de l'entreprise absorbante.
- Lorsqu’une entreprise est rachetée, des activités disparaissent du fait de la rationalisation et la disparition des activités redondantes.
- Les salariés sont stressés car ils ont peur d’une réduction considérable des effectifs et ainsi de devenir chômeurs. Ils sont en phase d’incertitude (tensions, incompréhensions), ils doivent s’adapter à une nouvelle culture.
- La concentration a toujours un coût social et un coût économique
FIN.
Les stratégies d’acquisitions
Reviewed by OZR
on
mai 27, 2018
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